Origine feodale du Iaido

Les techniques de maniement du sabre sont aussi anciennes que la première lame forgée. Le terme le plus ancien pour désigner les techniques de guerre est « kenjutsu », littéralement « technique de sabre ». Jusqu’à l’époque Sengoku (voir Les samuraïs), les guerriers s’entrainent au maniement du sabre déjà dégainé, car on n’arrive pas sur un champs de bataille avec sa lame au fourreau ! L’évolution du kenjutsu a donné le kendô aujourd’hui.

Durant la deuxième moitié du 16ème siècle, ou au début du 17ème siècle (les sources divergent), alors que les guerres se terminent, le iaijutsu fait son apparition, fondé par Hayashizaki Jinsuke Shigenobu (1542 – 1621). Il s’agit d’un ensemble de techniques de manipulation du sabre avec son fourreau. Le guerrier devient artiste martial, et délaisse l’armure pour un kimono.

À partir de ce style racine, de nombreux maîtres d’armes ont développé leurs propres techniques et styles, appelés au Japon « Koryu ». Si de nombreux Koryu sont tombés dans les oubliettes de l’Histoire, certains ont survécu jusqu’à notre époque, en se transmettant de génération en génération, et se disséminant à travers le monde.

Origine du iaido moderne

Le terme « iaïdô » apparaît pour la première fois au Japon en 1932, afin de poser un cadre à la sauvegarde des théories et pratiques du Japon féodal, après la restauration de l’ère Meiji en 1868 (voir Les Samuraïs). Il signifie littéralement « La voie de l’être en harmonie ».

Le iaïdô moderne est créé en 1968 au Japon par la Confédération des Arts du Sabre (Zen Nippon Kendo Renmai ou ZNKR), et compte aujourd’hui 12 katas officiels. Ces katas sont des créations épurées d’anciens scénarios de combat, qui forgent le corps et aiguisent l’esprit du combattant. Toutes les années, un comité d’experts japonais de la ZNKR se réunit et discute des cohérences de ces formes artificielles, de leur représentativité dans un combat imaginaire.

En France, le iaïdô est régit par le Comité National de Kendo et Discipline Ratachées CNKDR, lui-même sous l’égide de la Fédération de Judo, Jujitsu et Disciplines Associées FFJDA depuis 1972.

Comme tous les arts japonais, la progression s’effectue par grades, appelés Dan (le premier Dan est communément appelé ceinture noire). Ils vont de 1 à 8, le grade de 10ème Dan étant réservé au fondateur de l’école.

Le terme « iaïdô » apparaît pour la première fois au Japon en 1932, afin de poser un cadre à la sauvegarde des théories et pratiques du Japon féodal, après la restauration de l’ère Meiji en 1868 (voir Histoire du Japon). Il signifie littéralement « La voie de l’être en harmonie ».

Le iaïdô moderne est créé en 1968 au Japon par la Confédération des Arts du Sabre (Zen Nippon Kendo Renmai ou ZNKR), et compte aujourd’hui 12 katas officiels. Ces katas sont des créations épurées d’anciens scénarios de combat, qui forgent le corps et aiguisent l’esprit du combattant. Toutes les années, un comité d’experts japonais de la ZNKR se réunit et discute des cohérences de ces formes artificielles, de leur représentativité dans un combat imaginaire.

En France, le iaïdô est régit par le Comité National de Kendo et Discipline Ratachées CNKDR, lui-même sous l’égide de la Fédération de Judo, Jujitsu et Disciplines Associées FFJDA depuis 1972.

Comme tous les arts japonais, la progression s’effectue par grades, appelés Dan (le premier Dan est communément appelé ceinture noire). Ils vont de 1 à 8, le grade de 10ème Dan étant réservé au fondateur de l’école.

Art martial ou sport de combat ?

Une question fréquemment posée (et pas uniquement par les débutants), est la catégorisation du iaïdô dans le sport.

L’article sur ce sujet est en préparation.